En séjour de travail à Libreville

SE DIEUDONNE MOYONGO, MINISTRE DE LA CULTURE ET DES ARTS DE LA REPUBLIQUE DU CONGO, VISITE LE CICIBA

En séjour de travail au Gabon, sur invitation de la CEEAC, l’homme d’Etat congolais a réservé un créneau privilégié de son agenda au CICIBA. Moment d’une profonde solennité, sa visite au siège des Bantu a donné lieu à accueil des plus fraternels de la part du personnel du Centre.

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Vendredi 4 août 2018, le Ministre Dieudonné Moyongo était bien chez lui. Accompagné d’une importante suite, composé, entre autres, du Chargé d’Affaires de l’Ambassade de la République du Congo au Gabon, du Commissaire Générale du FESPAM (Festival Panafricain de Musique de Brazzaville), l’autorité congolaise a, par sa présence, tenu à aborder de visu l’évolution actuelle du CICIBA.  Quoi de plus normal quand on sait le rôle, ô combien important, joué par les plus hautes autorités de Brazzaville, en l’occurrence SE Denis Sassou N’Guesso, un des pères fondateurs encore ne vie, dans la relance des activités du Centre dès la mise en place de l’actuelle équipe dirigeante.

Dieudonné Moyongo était donc en terre familière : « Le CICIBA ? ça me connaît », a-t-il lâché dès sa venue au nouveau siège de Libreville. Il sait de quoi il parle, lui qui, en homme suffisamment avisé, a pris part à presque tous les grands moments de la vie du CICIBA (biennale des arts contemporains Bantu, Assises diverses dont celle de 2008, réunions du Comité d’Orientation du FESPAM, etc.). Ancien Haut fonctionnaire des Ministères des Affaires étrangères, puis de la Culture et des Arts, il est au fait de tout ce qui touche le fonctionnement du CICIBA et l’implication de son pays depuis les origines.

Comme Commissaire Général honoraire du FESPAM (dix ans de suite), institution dont le CICIBA est membre au Conseil d’Orientation, il a jugé utile d’avoir dans sa suite son successeur, Monsieur Hughes Ondaye, lui-même homme de culture suffisamment connu en Afrique centrale. Qui a pris depuis son avènement le pari d’associer le CICIBA à toutes les activités du FESPAM. On assiste là à des retrouvailles à deux échelles.

Le cadre s’y prête parfaitement. Ce magnifique immeuble du Pont de Gué Gué, attenant toutes les grandes organisations du système des Nations Unies (FAO, UNESCO, UNOCA, PNUD), a, drapeaux multicolores flottants, affiché sa plus belle robe. Comment pouvait-il en être autrement quand, comme ce fut le cas ce jour-là, les hôtes du jours étaient de la dimension de visiteurs de haute marque.

Aux pieds de l’immeuble, toute l’équipe dirigeante du Centre est là pour l’accueil. Sous la conduite du Directeur Général, l’hôte du jour et sa suite sont conduits dans un premier temps au premier niveau de la tour CICIBA (à la Direction Générale), où se déroule le rituel diplomatique, assorti d’un échange d’amabilité et de la présentation (en PowerPoint) du CICIBA. En une heure d’échange, tout est dit sur l’évolution en cours de la phase de restructuration du Centre, ses avancées, ses écueils, tout comme ses ambitions majeures d’ici à l’horizon 2030.

Se réjouissant de la visite de l’autorité congolaise au siège du CICIBA, le Directeur Général note : « Hier un accord important a té signé par Votre Excellence, au nom de la République du Congo, avec la CEEAC, en prévision de la Grande Conférence des Ministres de la Culture de nos Etats membres respectifs, ce dont nous nous félicitons au plus haut point. Ce matin, c’est le CICIBA qui vous accueille, ici, à son tout nouveau siège de Libreville.  C’est la preuve que la République du Congo, pays membre fondateur du CICIBA, est à la manœuvre. Un tel engagement est à la mesure des attentes du CICIBA dans son actuelle entreprise de refondation de notre édifice commun. »

Après avoir insisté sur la solidarité qui a toujours, chaque fois que de besoin, nourri les réflexions stratégiques concernant les grandes orientations à conférer à la gestion de l’institution lors de ses assises politiques et techniques usuelles, le Directeur général ajoute ensuite : « La remontée actuelle du CICIBA n’est pas un fait contingent. Elle procède de l’impulsion que lui ont donnée, dès l’entame de notre mandat actuel, par un certain nombre de nos pères fondateurs, au nombre desquels Leurs Excellences Denis Sassou N’Guesso de la République du Congo, Joseph Kabila Kabange de la R. D. Congo, Ali Bongo Ondimba de la République Gabonaise, Obiang Nguema Mbasogo de la Guinée Equatoriale, Paul Biya du Cameroun… lesquels, en accord avec leurs autres homologues de la zone bantu, nous ont indiqué les nouvelles balises à emprunter pour nous aider à redécoller. Cette impulsion, véritable sémaphore pour notre guidage, a eu un effet d’entraînement sur notre détermination actuelle à faire face aux défis qui s’imposent à notre action de refondation des assises épistémologiques et culturelles. »

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A l’aide d’un PowerPoint, le Directeur Général a rappelé tour à tour : le contexte de la création du CICIBA, la vision fondatrice, les étapes historiques de la mise en œuvre de ses programmes pionniers, les références idéologiques, les réalisations scientifiques et culturelles majeures, ses migrations successives à Libreville, ses activités ultra-marines, ses projections à l’horizon 2030, etc.

Ayant écouté attentivement cet exposé, après avoir remercié le CICIBA pour la qualité de l’accueil qui lui a été réservé, le Ministre Dieudonné Moyongo a félicité les exploits réalisés à ce jour par la Direction du Centre. Il a ensuite salué l’implication et la volonté politique du pays du siège incarnée par l’action de Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République Gabonaise, Chef de l’Etat. Témoin oculaire de la manifestation de cette volonté politique, matérialisée par l’octroi de ce siège flambant neuf, le Ministre congolais a, s’inscrivant dans la même dynamique, rassuré ses hôtes du soutien de la République du Congo dans la redynamisation de ses activités : « Vous pouvez compter sur le Congo à tout moment », a-t-il insisté.

Parole de réconfort accueilli par des applaudissements nourris de la salle, qui témoignent, s’il était besoin, du renforcement de la solidarité des Etats membres à l’égard du CICIBA. En consignant ses impressions, à la fin de la visite, dans le Livre d’or du Centre, le visiteur de marque a recommandé à la Direction Générale d’user de toute ses ressources stratégiques pour diversifier les sources de financements du CICIBA en s’ouvrant à des organismes peu abordés jusque-là par l’Institution.

Il s’en est suivi une visite guidée des locaux du CICIBA, marquées à chaque étape (bureaux, galeries d’art, centre de documentation, bibliothèque, etc.) par des échanges fort constructifs portant sur des innovations potentielles. La visite s’est achevée sur une notre conviviale immortalisée par une photo de famille sur les parvis de l’entrée principale du CICIBA.

La grande famille bantu, élargie aux hôtes de la CEEAC ici accompagnée par Madame Olymp Kombil et Narcisse Odoua, a participé à cet instant fraternel dans une mutualisation renouvelée d’amabilités.

Heureux donc qui, comme Dieudonné Moyongo, a visité le CICIBA.

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