GUINEE EQUATORIALE

Chef d'Etat : Lieutenart-colonel Theodoro Oblong Nguema Mbazogo

Capitale    : Malabo

Autres villes  : Bata, Nyefong, Evina-yong

Langue  officielle :  espagnol

Langues vehiculalres   :  fang,  bubi,benga

Independance  :  12 octobre  1968

Cadre geographique   — La Guinee-Equatoriale  est formes  de deux  ensembles     territoriaux    distincts :    is province  du  Rio  Muni,  continentale, qui oeuvre  26 017 km2 et la province insulaire de Bioko   (ex-Fernando Poo)qui est de   2 304 km2. En fait, le pays est largement ouvert sur ('ocean Atlantique  et  se prolongs par des "'lots cotiers comme Corisco, Embey. Le climat est equatorial  avec  de fortes pluies sur Bioko tandis qua le Rio Muni est plus sec et froid. 

 

Facteurs humains : La  Guinée-Equatoriale compte 740 743 habitants environ avec une densité de 26,4 hab./km2 . Bien qu'une bonne partie ait fui les exactions de l'ancien  dirigeant  Macias  Nguema  Biyogho.  Le  continent est  peuplé essentiellement de Fang alors que Bioko est Bub en majorité. Dans la région côtière vivant d'autres ethnies bantu minoritaires comme les Komi*  lee Benga et les BuLeba. La religion catholique prédomine avec 60% avec quelques Hots animistes et très pieta de musulmans.

Profil  culturel  : Le  taux  brut  déscolarisation  est  de     93,9  %  en 2010.  Une  solide  affinité linguistique  et  culturelle  lie  ce  pays a  I'Espagne qui vient de lui envoyer de  nombreux  enseignants.

Art  : Un  muse  existe qui  accueillait   83 000  visiteurs    en   1973. Une compagnie   théâtrale professionnelle et 11 troupes d'amateurs jouent dans le pays. En ce qui concerne le grand écran, II existe 10 cinémas a travers le pays. Communication : Des coopérants espagnols ont aidé a remonter un quotidien.La radio a 2 émetteurs d' une puissance de 15 kW en  1976 a destination de   80 000 postes. Quant à la  télévision,  elle  a été  ressuscitée après le coup d'Etat du 3 min 1979  et  elle  a  repris  régulièrement ses émissions pour un millier de postes-récepteurs. 

Langues officielles

La loi constitutionnelle No 1/1998 du 21 janvier 1998, modifiant l'article 4 de la Loi fondamentale, établit que « les langues officielles de la République de Guinée équatoriale sont l'espagnol et le français » et que « les langues autochtones sont reconnues comme faisant partie intégrante de la culture nationale ».

En juillet 2007, le président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo a annoncé la décision du gouvernement d'adopter le portugais comme troisième langue du pays, ceci pour devenir membre à part entière de la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP) où elle est membre observateur depuis 2006. La Guinée équatoriale dépose sa demande formelle d'adhésion en juillet 2010. En juillet 2012, la CPLP a nouvellement refusé la demande, moins à cause des progrès insuffisants dans l'introduction du portugais qu'en raison des violations constantes des droits de l'Homme en Guinée équatoriale.

En réalité, 88 % de la population parle espagnol, mais les autres langues officielles permettent de bénéficier des aides économiques qu'offrent la Francophonie et la CPLP.

Cas du français

Après son indépendance, l'espagnol était devenu la seule langue officielle de la Guinée équatoriale, bien que la majorité de la population parle le fang.

La Guinée équatoriale est enclavée entre deux pays francophones, le Cameroun et le Gabon, faisant eux-mêmes partie d'un grand espace dont le français est la langue officielle. De plus, la Guinée équatoriale est le seul pays hispanophone d'Afrique.

Le français a donc été adopté en 1997 comme seconde langue officielle du pays et la présidence utilise aussi bien le français que l'espagnol. Par conséquent, le français est devenu une langue d'apprentissage obligatoire dans le secondaire – bien que seulement 10 % des jeunes y accèdent.

Le français est la langue de l'administration.

Aujourd'hui le développement de la langue française en Guinée équatoriale est notamment défendu à travers le groupe d'amitié parlementaire France-Guinée équatoriale de l'Assemblée nationale présidé par le député Jacques Valax. La Guinée équatoriale fait partie de l'Organisation internationale de la francophonie ainsi que de l'Assemblée parlementaire de la francophonie.

De fait, la langue majoritaire de la Guinée équatoriale reste cependant l'espagnol, maîtrisé par 87,7 % de la population, souvent comme deuxième langue. L'enseignement de l'espagnol est favorisé par la politique de l'Université nationale de la Guinée équatoriale, qui propose des cours d'espagnol comme langue étrangère pour des ressortissants étrangers installés en Guinée équatoriale, tandis que la possible constitution d'une Académie équato-guinéenne de la langue espagnole est en cours de discussion.

Fête nationale (12 octobre)

La fête nationale est l’événement majeur de l'année en Guinée équatoriale. Il s'agit d'une manifestation tournante organisée chaque année dans une ville différente. Tout le pays est mis à contribution pour organiser l’événement. La ville sélectionnée est ainsi rénovée pour accueillir le président, sa cour et les nombreux équato-guinéens venus prêter allégeance au président.

Cinéma

Au début des années 2000, l'industrie cinématographique était encore presque inexistante en Guinée équatoriale14. Cependant, les premiers courts et moyens-métrages équatoguinéens commencent à être réalisés, notamment par Juan Pablo Ebang Esono, avec le court-métrage No Está Desnuda puis le moyen-métrage Teresa.

Par ailleurs, plusieurs documentaires étrangers, principalement espagnols, ont été consacrés au pays, comme Subvaloradas, sin ser vistas. Voces literarias de Guinea Ecuatorial(Mischa G. Hendel, 2009) ou Malabo Barrio X (Marc Tardiu et Oriol Rivero, 2009).