Pays cofondateurs du CICIBA, le Cameroun a sa partition à jouer dans le processus de la refondation du Centre.

Pays cofondateurs du CICIBA, le Cameroun a sa partition à jouer dans le processus de la refondation du Centre. Tous les signaux venant de Yaoundé l’attestent.

 

Son Excellence Monsieur Samuel Ayolo Mbondo, Ambassadeur du Cameroun au Gabon est formel : « Le Cameroun est une partie centrale de l’univers Bantu. Le Cameroun est, faut-il le souligner, comme on le dit chez moi, « une Afrique en miniature. Les peuples les arts et les cultures du continent subsaharien s’y donnent résolument la main et tiennent à faire de leur diversité un apport positif pour une complémentarité enrichissante » ».

En adhérant aux idéaux du CICIBA, depuis sa création en 1983, le Cameroun n’a fait, en réalité, que mettre en cohérence le mouvement de progrès et de développement autocentré de la nation tel qu’il l’a engagé depuis les années soixante-dix. Dans la démarche d’ensemble du CICIBA, il est donc question de s’inscrire dans un « renouveau culturel qui vise à restituer aux peuples de notre contrée le sens de la dignité et de l’initiative créatrice, c’est-à-dire en faire pleinement le sujet de leur propre histoire pluriel. »

Pour atteindre cet objectif, seule une mobilisation de nos meilleures compétences scientifiques disposant d’une parfaite maitrise des instruments de rechercher sont à même, dans un élan solidaire, d’en garantir une matérialisation plus heureuse. Tel est le sens à donner à l’appel fait au Cameroun par les Etats membres fondateurs du CICIBA réunis à Libreville lors des Assises de 2008. Appel par lequel l’Afrique bantu a exhorté ce pays phare du monde bantu de mettre à la disposition du CICIBA un de ses meilleurs scientifiques pour piloter la Direction de la Coordination de la recherche scientifique du Centre.

Depuis fin 2014, la RDC a accompli sa  part de responsabilité en assumant, comme l’ont demandé les mêmes Assises, la charge de la Direction Générale. Un vent d’espoir souffle désormais aux larges du Cameroun.

Armé de son optimisme habituel, Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur Samuel Ayolo Mbondo ne voit les choses autrement : « Quand il s’agit d’apporter sa solidarité aux frères Africains, le Cameroun ne se pose jamais des questions cérébrales. Pays par excellence de culture, le Cameroun est toujours mobilisé quant à ce. Car pour notre pays, la culture est un humanisme en partage.  Et en l’espèce : Qui, mieux que la Cameroun, est à même de dire ce qu’un Bantu, lui qui est la source même de la civilisation Bantu ? »

 

Ces propos, issus de noter premier entretien à l’Ambassade du Cameroun, à Libreville, en présence de l’envoyé spécial de Son Excellence le Premier Ministre de la République Démocratique du Congo, Madame Marie José Kazadi, reflète toute la chaleur de la fraternité du pays du Président Paul Biya.

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