Kinshasa, du 13 au 19 octobre 2022

PREMIÈRE BIENNALE DE LA CEEAC SUR LA CULTURE DE LA PAIX

CONTEXTE

Dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord de Coopération signé le 10 mai 2017 entre la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) et le Centre International des Civilisations Bantu (CICIBA), et plus particulièrement du Programme Culturel quadriennal 2022-2025 arrêté de Commun Accord par les deux Institutions culturelles, du 13 au 19 octobre 2022, le Professeur Antoine MANDA TCHEBWA, Directeur Général du Centre International des Civilisations Bantu (CICIBA), accompagné de Pr. Zachée Denis BITJAA KODY, Directeur de la Recherche du CICIBA et M. Landry TEMAKU, Informaticien du CICIBA, ont participé à Kinshasa, en République Démocratique du Congo, à la 1ère Biennale sur la Culture de la Paix en Afrique Centrale, organisée conjointement par la CEEAC et le CICIBA.

Cet événement de très grande envergure, dont l’objectif était d’examiner la place de la culture dans l’architecture de paix et de sécurité de la région, évaluer l’impact et la contribution de APSA en Afrique centrale de 2020 à 2022 et célébrer les Grandes Figures Culturelles de l’Afrique Centrale, s’est déroulé en trois temps forts :

  1. La Conférence sur la Culture de la Paix en Afrique Centrale (14-15 octobre 2022)
  2. Le vernissage des ouvrages sur Papa WEMBA et Grand KALLE publiés par le Professeur Antoine MANDA TCHEBWA (17 octobre 2022)
  3. La célébration de la Journée de l’Intégration de la CEEAC (18 octobre 2022).

 

CONFÉRENCE SUR LA CULTURE DE LA PAIX EN AFRIQUE CENTRALE (14-15 OCTOBRE 2022)

Les Journées de réflexion en présentiel sur la Culture de la Paix et 20 ans d’APSA (Architecture de Paix et Sécurité en Afrique Centrale) sur le thème : « APSA @20 : DÉFIS ET PERSPECTIVES POUR FAIRE TAIRE LES ARMES EN AFRIQUE CENTRALE : RETROSPECTION ET ANALYSE PROSPECTIVE”, se sont tenues du 14 au 15 octobre 2022 à l’Amphithéâtre du Collège des Hautes Études de Stratégie et de Défense (CHESD), sous le Haut Patronage du Président en exercice de la CEEAC, S.E.M. Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, avec la participation effective des Organisations internationales suivantes : CEEAC, PNUD, ACCORD, ISS, CICIBA, CERDOTOLA, CHESD.

Outre la cérémonie d’ouverture, cette conférence s’est articulée en neuf sessions ou panels d’échanges de haut vol très constructifs, dans l’Amphithéâtre du CHESD.

Le 14 octobre 2022

LA SÉANCE D’OUVERTURE

La cérémonie d’ouverture de la Conférence sur la Culture de la Paix en Afrique Centrale a été marquée par le message d’accueil du Général Major Augustin MUBIAYI MAMBA, Commandant du Collège des Hautes Études de Stratégie et de Défense (CHESD) ; suivi des discours de M. Vasu GOUNDEN, Fondateur et Directeur Exécutif de ACCORD (The African Centre for the Constructive Resolution of Disputes) ; de S.E. Dominique SAM, Représentant du PNUD en RDC ; de S.E. Abdou ABARRY, Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique Centrale et Chef du Bureau Régional des Nations Unies pour l’Afrique Centrale ; et du mot d’ouverture des travaux de S.E. Gilberto da Piedade VERISSIMO, Président de la Commission de la CEEAC.

La première session était intitulée : « TABLE RONDE DE HAUT NIVEAU » 

La session de haut niveau a été l’occasion pour les dirigeants de partager leurs points de vue sur diverses questions relatives à la place de l’Afrique dans le monde, à l’évolution de son programme de paix et de sécurité, à l’importance d’approfondir et de faire progresser le programme de sécurité humaine en Afrique, ainsi qu’aux questions prioritaires que la CEEAC, l’UA et les autres CER doivent examiner dans le cadre de leur contribution à la construction d’une Afrique sans conflit, stable et économiquement viable. 

La table-ronde de haut niveau a été animée par M. Christian LUSAKUENO, PDG de Top Congo, avec les interventions de : S.E. Christophe LUTUNDULA APALA, Vice Premier Ministre en charge des Affaires étrangères de la RDC (tbc) ; S.E. Alphonse NTUMBA-LUABA, Président de la Coordination de Haut Niveau de la Présidence de l’Union Africaine 2022 en RDC; Maitre Akere MUNA, ancien Président de l’ECOSOCC de l’UA ; H.E. Amb. Basile IBOUEBE, Ancien Ministre des Affaires Étrangères de la RDC et actuel Représentant de l’Union Africaine pour le Tchad. 

La deuxième session avait pour thématique : « LES TENDANCES DE LA PAIX ET DE LA SÉCURITÉ EN AFRIQUE DANS UN ORDRE MONDIAL VOLATILE ET COMPLEXE ».

Cette session a situé la paix et la sécurité de l’Afrique centrale dans un ordre mondial complexe et en évolution, où le multilatéralisme est mis au défi, entre autres, par une multiplicité de développements tels que le changement climatique, l’augmentation des inégalités, le chômage, et l’absence d’un consensus mondial pour faire face aux urgences mondiales telles que la COVID-19. Elle a également connu des réflexions sur la façon dont les conflits et les guerres en cours dans d’autres régions du continent (Afrique du Nord, de l’Ouest, de l’Est, du Sud) et du monde (comme l’Europe de l’Est, l’Asie et le Moyen-Orient) pourraient avoir un impact et des implications sur la stabilité socio-politique et économique de l’Afrique centrale. 

Cette deuxième session a été coordonnée par S.E. Abdou ABARRY, Représentant Spécial du Secrétaire Général pour l’Afrique Centrale et Chef du Bureau Régional des Nations Unies pour l’Afrique Centrale. Elle a connu les interventions de : Désiré ASSOGBAVi, Directeur Afrique Francophone de « The ONE Campaign »; S.E. Welile NHLAPO, Ancien Conseiller Politique Du Président de l’Afrique du Sud et Conseiller Politique Principal de ACCORD ; et les interventions de Pépecy OGOULIGUENDE, Présidente de l’ONG Malachie, sur le Rôle de la Femme, et S.E.  Acheleke Christian LEKE, Ambassadeur pour la Paix de l’Union Africaine et Directeur Exécutif de Coin Local Jeunes du Cameroun. 

La  troisième session avait pour thème : « RÉFLEXIONS SUR UNE CULTURE DE LA PAIX EN AFRIQUE : REDONNER À LA CULTURE SA GLOIRE D’ANTAN, COMME VECTEUR DE PAIX ».

Cette session s’est appuyée sur le thème principal de la conférence. Elle a fourni l’historique, le contexte et l’objectif de la culture de la paix et des biennales respectives qui ont eu lieu jusqu’à présent. Elle a donné les réalisations et les résultats notables obtenus à ce jour, ainsi que sur les domaines qui nécessitent encore de redoubler d’efforts – y compris les questions de partenariat – afin d’ancrer la culture de la paix. En outre, la session a identifié les moyens de redonner à la culture son lustre d’antan, afin qu’elle puisse servir autant d’outil d’éveil des consciences, de marqueur de nos nombreuses et diverses originalités, de catalyseur de l’unité dans la diversité et de vecteur de paix dans un monde exposé aux agressions et autres violences. En tout état de cause, la culture reste un paradigme qui « englobe les arts et les lettres, les modes de vie et les droits fondamentaux de l’être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances » qui constituent autant de signes distinctifs de nature matérielle, intellectuelle, affective et spirituelle à travers lesquels une société ou un groupe social s’identifie et se distingue.

Réservé aux chercheurs, ce panel a été animé parMme Cathy KATUNGU FURAHA, Ministre de la Culture de la RDC. Elle a connu les interventions de : S.E. Jose SITA, Coordonnateur national de la Biennale de Luanda, Gouvernement d’Angola, Prof. Antoine MANDA TCHEBWA, Directeur du Centre International des Civilisations Bantu (CICIBA), sur le thème : Le rôle des arts et de la culture en Afrique dans la construction d’une culture de la paix, Prof. Charles BINAM BIKOI, Secrétaire Exécutif du Centre International de Recherche et de

Documentation sur les Traditions et Langues Africaines (CERDOTOLA) ; sur le thème : Réflexions sur la renaissance culturelle africaine au service de la culture de la paix et de la nonviolence, Prof. Denis Zachée BITJAA KODY, Directeur de la Recherche du Centre International des Civilisations Bantu (CICIBA); sur le thème: Langues nationales et enjeux sécuritaires en Afrique ; le cas des schibboleths au Cameroun ; Prof. Steeve RENOMBO, Consultant en culture de la CEEAC.

La  Quatrième Session était placée sous le thème : « 20 ANS DE PERFECTIONNEMENT DES ARCHÉTYPES ET DES OUTILS DE RÉTABLISSEMENT DE LA PAIX EN AFRIQUE ET DANS LA RÉGION »

Réservée aux hommes de terrain, cette session s’est penchée sur les vingt ans de l’Architecture Paix et Sécurité en Afrique (APSA), sa contribution aux efforts de rétablissement et de maintien de la paix et aux efforts post-conflits, en particulier dans les pays de la CEEAC, en se concentrant sur les principales réalisations et les défis de l’architecture à ce jour, ainsi que sur la nature des arrangements en place pour la coopération dans le domaine de la paix et de la sécurité en Afrique. Elle a également abordé les principaux piliers de l’architecture dans le but d’évaluer s’ils répondent toujours aux complexités des conflits contemporains dans la région de la CEEAC – aux niveaux national et régional – et elle a suggéré les actions nécessaires à son renforcement. Les panélistes ont également discuté du renforcement des synergies entre l’APSA et les architectures de paix et de sécurité de l’UA, entre autres. Cette session également traité des deux programmes les plus importants pour la consolidation de la paix et de la sécurité en Afrique, à savoir le programme « Faire taire les armes » (2030) et l’Agenda 2063. Le programme « Faire taire les armes » est guidé par la feuille de route principale de l’UA sur les mesures pratiques pour faire taire les armes en Afrique (AUMR), avec des indicateurs spécifiques pour atteindre ce résultat. D’autre part, l’Agenda 2063 est guidé par sept aspirations, dont la mise en œuvre complète contribuera au renouveau de l’Afrique.

Ce quatrième panel a été animé parS.E. Magaral BANTE, Commissaire, Affaires Politiques, Paix et Sécurité, CEEAC. Il a été marqué par les interventions de : M. Charles MWAURA, Point Focal des CER et des RMS, Département de Politique, Paix et Sécurité de l’UA, sur le thème :

Réflexions de l’AUMR vers les actions concrètes pour Faire taire les Armes ; S.E. Sébastien NTAHUGA, Ex-Directeur des Affaires Politiques de la CEEAC ; Joao PORTO, Professeur itinérant, IPSS, sur le thème « Agenda 2063: Progrès, Défis, et perspectives », (en ligne) ; S.E.Baudoin HAMULI, Représentant Spécial du Président de la Commission de la CEEAC au Congo,sur le thème « Faire taire les Armes en Afrique Centrale et mobilisation des synergies entre l’APSA et les Architectures de Paix et Sécurité de la CEEAC »; Dr. François KOKO SADIKI, Directeur, Système d’Alerte Précoce de la CEEAC (MARAC).

Le 15 octobre 2022

La cinquième session avait pour thème : « UN REGARD SUR 20 ANS DE PROCESSUS DE RÉTABLISSEMENT DE LA PAIX EN AFRIQUE CENTRALE: ÉTUDES DE CAS ».

Elle fut un autre panel regroupant les acteurs de terrain, centré sur l’Architecture de Paix et de sécurité (APSA) de la CEEAC. Entre autres, les panélistes ont abordé les expériences de la CEEAC en matière d’interventions dans les conflits, les approches et les réponses de médiation, ainsi que les mécanismes pertinents à sa disposition pour traiter les conflits dans la région. La session a également examiné de manière critique la nature et les différents types de conflits actuellement vécus dans la région d’Afrique centrale, du niveau local au niveau national et régional, et si les mécanismes régionaux de paix et de sécurité sont adaptés pour répondre pleinement à ces conflits. 

La session a été coordonnée par M.Alphonse N’TUMBA LUABA, ancien Secrétaire exécutif de la CIRGL. Elle a connu les interventions de S.E. Daniel ELONO,Représentant Spécial du Président de la Commission de la CEEAC en RDC; S.E. Mathias MATONDO, Représentant Spécial du Président de la Commission de l’Union Africaine pour l’Afrique Centrale et la République Centrafricaine (RCA), S.E. Basile IKOUEBE, Représentant Spécial du Président de la Commission de l’Union Africaine pour le Tchad; S.E. Maitre Jean Jacques DEMAFOUTH, Représentant Spécial du Président de la Commission de la CEEAC pour la Zone des Grands Lacs et le Burundi, S.E. Urbino Jose Goncalves BOTELHO, Représentant Spécial du Président de la Commission de la CEEAC pour le Tchad.

Le sixième panel avait pour thème : « EXAMEN DES CADRES ET DES INSTRUMENTS QUI FONT PROGRESSER LA DOCTRINE REGIONALE DE SECURITE HUMAINE EN AFRIQUE CENTRALE »

Cette session était réservée aux juristes. Elle a examiné de manière critique les cadres et mécanismes existants au niveau régional et continental qui cherchent à faire progresser et à approfondir la sécurité humaine en Afrique. Elle a présenté des réflexions sur les instruments qui défendent le respect des droits de l’homme et des peuples en Afrique, qui font progresser le développement humain et centré sur les personnes, ainsi que ceux qui renforcent la construction de sociétés socialement résilientes et cohésives. Les panélistes ont fait des recommandations concrètes concernant la « Cour de justice » de la CEEAC, qui sera bientôt établie”.

La session majoritairement féminine, a été animée parMaitre Marie Madeleine KALALA, Ancien Ministre des Droits de l’Homme de la RDC, Membre des Amis du Groupe des Sages de l’Union africaine et membre de FemWise. Elle a connu les interventions de Dr. Félicité OWONA MFEGUE, professeure, avocate, experte internationale, RCA ; Mme Julienne LUSENGE, Activiste des Droits de l’Homme, RDC ;  M. Éric KOUSSI KRAM de la Commission Économique et Sociale de l’Union Africaine, Mme Claudine MUSHOBEKWA KALIMBA, Représentante de l’ICRC en RDC.

la septième session avait pour thème : « FAIRE TAIRE LES ARMES EN AFRIQUE : ÉVALUER LES RÉSULTATS DES EFFORTS DE CONTRÔLE DES ALPC ET LA PERTINENCE DE LA GAM DANS LA RÉGION DE LA CEEAC ».

Cette session a examiné les efforts entrepris dans la région de la CEEAC depuis la déclaration de Bamako et en réponse à la Convention de Kinshasa ; la mesure dans laquelle les aspirations de l’UA ‘Faire taire les armes’ ont été réalisées dans la région. Elle a également analysé le contrôle des ALPC du point de vue de la GAM dans la région de la CEEAC, en explorant les lacunes et les opportunités dans les domaines fonctionnels clés et les cadres nationaux respectifs.

La session a été coordonnée par M. Fredrick AMPIAH, Coordonnateur Régional, SALW, PNUD,

Afrique de l’Ouest et Afrique Centrale. Elle a connu les interventions de M. Johnson ASANTETWUM, Directeur Adjoint et Coordonnateur des Programmes à la Commission nationale ghanéenne des Armes légères et de petit calibre, M. Anzian KOUADJA, Expert en Armes légères et de petit calibre.

La huitième session : « ÉCHANGER LES LEÇONS ET PARTAGER LES EXPÉRIENCES SUR LES INTERVENTIONS RÉGIONALES POUR LA PAIX ET LA PRÉVENTION DES CONFLITS ».

La session a permis aux CER de différentes régions de partager leurs expériences et leurs approches en matière d’interventions de médiation, de développement et d’opérationnalisation des cadres de paix et de sécurité. 

La session a connu les interventions de Dr Anslem ADUNIMAY, chercheur, ACCORD, sur le thème :The ICGLR’s Responses to Regional Crises, Dr Gabriel MALEBANG, Chargé de cours à l’Université du Botswana,sur les réponses de la SADEC aux crises régionales, Mlle Elizabeth MUTUNGA,Directeur de l’Unité Gouvernance, Paix et Sécurité(GPS), Mécanismes Régionaux de Paix et Sécurité du COMESA; S.E. Aleu GARANG, Directeur de la Mission IGAD en République du Soudan du Sud, Mission diplomatique et Unité de Médiation. 

La neuvième session avait pour thème : « REVIGORER LES MÉCANISMES DE SÉCURITÉ DE LA CEEAC GRÂCE À DES ENGAGEMENTS MULTIPARTITES ».

Cette session s’est concentrée sur l’ajout des voix des partenaires nationaux et régionaux critiques, en particulier les femmes, les jeunes, les chefs religieux et traditionnels dans l’objectif global de la CEEAC de renforcer son architecture de paix et de sécurité. 

La session a été coordonnée parM.Mathieu KINOUANI, Département Promotion du Genre, Développement Humain et Social, CEEAC. Elle a connu les interventions de M. Jean Eudes BISONGA, Directeur des Affaires politiques, ICGLR, Mme Pépecy OGOULIGUENDE, Présidente de l’ONG Malachie, Rôle des Femmes, M. Bonaventure GUEDEGBE, Ex-Point Focal de l’UA pour l’Afrique Centrale, M. Andy NZIENGUI NZIENGUI, Ex-Président du Conseil National des Jeunes du Gabon.

LA CÉRÉMONIE DE CLÔTURE

La cérémonie de clôture de la Conférence sur la Culture de la Paix en Afrique Centrale a été marquée par la lecture de la 1ère Déclaration de Kinshasa de la CEEAC sur la paix, la sécurité humaine et la stabilité par S.E. Mme Kapinga-Yvette NGANDU, Commissaire au Développement Humain et Social de la CEEAC ; suivie des interventions du Général Major Augustin MUBIAYI MAMBA, Commandant du Collège des Hautes Études de Stratégie et de Défense (CHESD) ; de S.E. Dominique SAM, Représentant du PNUD en RDC ; et du mot de fin de S.E. Gilberto da Piedade VERISSIMO, Président de la Commission de la CEEAC.

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