Depuis Cotonou

L’EPA ENVISAGE DE RENOUVELER SA COOPÉRATION AVEC LE CICIBA

Poursuivant le renforcement de sa coopération avec les institutions scientifiques partenaires, le CICIBA a abordé, en ce début du mois d’août 2016, l’EPA de Cotonou en vue de renouveler l’accord de partenariat qui lie de longue date les deux institutions.

Saisissant l’opportunité de leur présence à Brazzaville, dans le cadre de la Réunion du Comité d’Orientation du FESPAM, leurs deux Institutions en étant membres, le CICIBA et l’EPA se sont engagés à revitaliser leur coopération en rafraîchissant leurs relations.

A cette occasion, Monsieur Samuel KIDIBA, Directeur Général de l’Ecole du Patrimoine Africain, a eu un échange fructueux avec son homologue du CICIBA. Satisfaits de la qualité des rapports qui unissent, si heureusement, les deux partenaires, une option a été conjointement levée : celle de revoir, dans le sens de leur consolidation, les termes d’échanges de leur collaboration en mettant un accent particulier sur la mutualisation des pratiques professionnelles en rapport avec la gestion du patrimoine immatériel bantu.

Dans l’avant-projet du protocole d’accord proposé par le Directeur Général de l’EPA au CICIBA, l’Ecole du Patrimoine Africain souhaite vivement que les deux parties envisagent la possibilité de renforcer les capacités en infrastructures académiques et en logistiques scientifiques de leurs unités de recherche respectives afin d’en optimiser les performances. Il s’agit, pour l’essentiel, d’une coopération appelée à s’étendre sur l’équipement informatique, les centres de documentation et bibliothèques, les outils audiovisuels, les nouvelles techniques de l’information et de la communication.

Il y a là tant de domaines et d’outils à parfaire en vue d’aboutir aux visées essentielles de cette collaboration qui vise principalement l’identification, l’analyse, la sauvegarde, la valorisation du patrimoine traditionnel et contemporain, des traditions orales, contes, danse et croyances ayant façonné l’identité des peuples de l’Afrique centrale, aire culturelle par excellence des communautés bantu.

Pour réaliser un tel objectif, les deux partenaires devraient tout mettre en œuvre dans le sens de la mutualisation la rechercher des financements auprès d’organismes ad hoc ou des tiers.

Une opportunité s’offre ainsi aux deux parties de mettre en pratique un vieux rêve de l’UNESCO qui appelle à la concilier patrimoine culturel immatériel et développement durable.

 

 

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