AU COURS DE LA VISITE DU SECRETAIRE GENERAL DE LA CEEAC AU SIEGE INTERNATIONAL DU CICIBA : UNITE DE VUE QUANT A LA COOPERATION ENTRE LES DEUX ORGANISMES
La rencontre des deux responsables de ces deux institutions d’intégration sous-régionale a donné lieu à un échange de propos chargé de fraternité et de générosité. En voici l’économie :
Le Directeur Général du CICIBA s’adressant à son hôte
C’est avec un honneur renouvelé que je prends la parole pour saluer la présence parmi nous et souhaiter la bienvenue à son Excellence Monsieur le Secrétaire Général de la CEEAC.
Cette visite au siège du CICIBA, qui est une concrétisation ce jour d’une promesse d’il y a quelques mois, revêt pour nous un double intérêt, en ce qu’elle est :
– D’une part, la matérialisation et la manifestation de l’excellence des rapports fraternels qui lient nos deux institutions ;
– D’autre part, elle est une réponse concrète aux yeux de nos pays membres de voir nos institutions œuvrer, côte à côte, dans le cadre de leur intégration économique et culturelle.
Le disant, je me permets par ailleurs de saluer l’implication des experts de la CEEAC et du CICIBA dans les premières réflexions destinées à traduire en acte certains projets de commun accord dans le cadre de notre récent et historique protocole de coopération signé par nos soins au siège de l’institution sœur, la CEEAC.
Notre souhait est de voir nos experts accélérer le processus, de manière à nous permettre de prendre la pleine mesure de leur pertinence quant à ce, en mettant un accent particulier sur des projets fédérateur et intégrateur à l’échelle de notre sous-région.
Je voudrais à présent, Monsieur le Secrétaire Général, maintenant que vous visitez le CICIBA, vous présenter le nouveau visage de notre institution et sa vision future tant au plan de la gestion de la dimension épistémologique de la coopération et de la diplomatie que des programmes culturels.
L’adresse du Secrétaire Général de la CEEAC
Je suis ici pour visiter le CICIBA comme je l’avais promis lors de la signature d’accord de coopération entre le CICIBA et la CEEAC. Je remercie le Professeur Antoine Manda Tchebwa d’avoir organisé cette présentation, car elle me permet d’apprécier combien de fois la culture bantu est riche.
Elle a une longue histoire et sa présence se manifeste aussi bien en Afrique qu’à travers le monde. Je découvre également l’importance des activités menées au sein de cette belle institution. Le fait que le CICIBA ait connu pendant un moment une certaine léthargie est à déplorer, mais maintenant qu’il est en pleine relance, c’est l’occasion pour moi de féliciter les Etats membres, particulièrement le Gabon, en la personne de son Excellence Ali Bongo Ondimba, qui a contribué à la relance de cette institution.
Le CICIBA est un pilier pour la promotion de notre culture. Presque tous les Etats membres ayant ratifié le CICIBA sont également membres de la CEEAC, raison pour laquelle nous estimons que la collaboration entre nos deux institutions est justifiée. Nous avons donc un espace commun à développer ensemble.
La culture est aujourd’hui considérée comme un moyen de redynamiser le développement économique et social et de favoriser l’intégration sous-régionale qui est la principale mission de la CEEAC. C’est dans cette optique que nous nous rapprochons du Centre international des civilisations bantu qui est une structure experte en culture africaine.
Nous avons un département qui s’occupe des questions socioculturelles, c’est un nouveau département manquant encore de personnel et d’expertise. Vous également au CICIBA, vous dites que vous n’en avez pas, mais tout ce que vous venez de développer comme points dépasse largement ce département de la CEEAC.
Nous avons donc mutuellement besoin d’appui. En tant que Secrétaire Général, je veillerai à ce que cette collaboration poursuive son petit bout de chemin, afin de réaliser tous les engagements que nous avons pris ensemble.
En plus de la visite du CICIBA qui m’amène aujourd’hui, je voudrais vous solliciter pour un rassemblement international à Bruxelles, dans le cadre de la promotion culturelle, si vous voulez bien faire partie de la délégation de la CEEAC, afin d’y promouvoir son espace. Vous parlerez peut-être au nom des 23 pays membres, mais aussi de la CEEAC. Je vois là une occasion d’aller plus loin en parlant de la population et du développement économique. Je vous remercie.