SON EXCELLENCE AHMED BAKR, AMBASSADEUR D’EGYPTE AU GABON, A VISITE LE NOUVEAU SIEGE DU CICIBA

Ce mercredi 15 mars 2017, le CICIBA a accueilli en ses installations du Pont Gué-Gué un visiteur de marque, l’Ambassadeur d’Egypte au Gabon. Cette visite fait suite à la promesse faite au Directeur général du CICIBA lors de l’audience que venait de lui accorder, deux semaines avant, le diplomate égyptien Monsieur Ahmed BAKR, à la Chancellerie égyptienne. Cela dans le cadre de la tournée de remerciements, engagée depuis le début de l’année en cours par le CICIBA auprès de ses partenaires institutionnels dans la dynamique de l’inauguration officielle du nouveau siège du CICIBA.

Armé de sa bonhomie habituelle, à son arrivée dans les installations du CICIBA le diplomate égyptien a irradié toute l’institution de sa bonne humeur et de son optimisme contagieux quant à l’unité de l’Afrique : Vous avez là de quoi redonner confiance et espoir à nos peuples », a-t-il lancé d’entrée de jeu, avant de renouveler l’offre de son pays au CICIBA : « Usant de son degré de primogéniture, l’Egypte, « berceau de toute civilisation », comme le disent unanimement tous les chercheurs honnêtes, est une chance à capitaliser pour notre continent en ce qu’elle a tant à apporter, elle aussi, au monde bantu. D’autant que son rôle historique dans ce qui a est advenu au monde civilisé d’aujourd’hui n’a pu l’être que parce que nos devanciers ont légué une part importante de leur génie à toute l’humanité. »

Dans sa réplique le Directeur Général du CICIBA n’a pu aborder la question que dans le sens exploré par son hôte : « Le CICIBA est justement le pilote de cette quête étiologique. Rechercher toute piste historique, scientifique, culturelle qui peut contribuer à éclairer notre identité contemporaine, en parfaite ouverture aux autres, demeure la clef de voûte de notre engagement. »

Au-delà de la quête des origines, face aux défis actuels de développement et ses promesses d’émergence, c’est un appel à l’unité et à la solidarité de l’Afrique qui est au centre des ambitions du CICIBA. Appel qui ne peut se concrétiser que dans ma meilleure connaissance de l’autre.  La chaîne se renouant à partir de ce qui unit toute l’humanité au plus profond d’elle-même, seule ma mise en commun des savoirs variés peut aider à mutualiser nos possibilités de refonder cette unité originelle, dont l’Egypte incarne une certaine généricité fondatrice.

« Ma venue au CICIBA est un moment important pour nos sociétés, car elle peut constituer un point de départ pour l’amorce d’une coopération durable entre votre Institution et certains de vos partenaires égyptiens potentiels, au nombre desquels El Haram. Qui est un centre d’étude mondialement connue pour ses recherches sur l’Egypte et ses rapports à l’Afrique. Depuis notre dernière en rencontre à l’Ambassade d’Egypte, a-t-il précisé, les choses ont beaucoup évolué car une des responsables de cette institution avec qui j’ai partagé la même idée vient de manifester sa réelle volonté de coopérer avec le CICIBA. Voici quelque chose de concret que je vous apporte. Il appartient au CICIBA de prendre langue avec Al Haram pour approfondir les principaux aspects de cette future collaboration »

S’en est suivi un échange très riche, empreint d’un profond optimisme. Le CICIBA nourrissant l’espoir de rencontrer les partenaires égyptiens assez rapidement, le diplomate se félicitant pour sa part l’heureuse concordance de vues qui caractérise le rapport entre le monde bantu et l’espace culturel égyptien et, au-delà, méditerranéen.

Concrètement, le CICIBA a pris l’engagement de mettre à la disposition de ses nouveaux partenaires scientifiques égyptiens les outils essentiels (projet de protocole d’accord et termes de références sur la Semaine de la Décennie internationale des personnes d’ascendance africaine, projet d’une conférence scientifique internationale en cours de préparation au CICIBA) pour amorcer cette collaboration. Ce qui fut fait le jour suivant.

Un nouveau paysage scientifique se met donc progressivement en place, des deux côtés du Sahara. Avec, mises en avant, ses meilleures promesses. Il y a là comme un rêve dans un rêve, une ode majestueuse qui résonne dans le firmament. Il ne reste qu’à le combler de nouvelles étoiles destinées à briller encore plus fort qu’avant dans le ciel de la coopération CICIBA-Al Haram. Tout cela n’est, il va sans dire, qu’une question de temps.