Cameroun : Songmbenguè en fête

HONNEUR AU Pr ZACHEE DENIS BITJAA KODY

Une délégation du Centre International des Civilisations Bantu conduite par son Directeur Général, le Pr Antoine Manda Tchebwa, a séjourné au Cameroun du 10 au 20 janvier 2018, pour entre autres partager avec le peuple camerounais la joie de la présentation officielle du promu.

Il a plu au chef de l’Etat camerounais, SE Paul Biya, de désigner au poste de Directeur de la recherche du CICIBA pour le compte du Cameroun, un des dignes fils de ce pays, le Pr Zachée Denis Bitjaa Kody, au regard de ses états de services.

L’heureux promu a été célébré à Songmbenguè, dans l’arrondissement de Massock Songloulou (ouest du Cameroun) devant un parterre d’invités. « La promotion à un poste important dans la fonction publique internationale a toujours un côté prodigieux et merveilleux. Prodigieux pour le bénéficiaire de la promotion qui connaît ainsi une ascension remarquable dans les hautes sphères dirigeantes d’une organisation internationale. Merveilleux pour le pays dont il est originaire ou pour le gouvernement qu’il représente. Les Etats tirent toujours une légitime fierté à voir leurs ressortissants gravir les marches stratégiques de la direction de ces institutions ». Ces propos sont du ministre des Arts et de la Culture du Cameroun, le Pr Narcisse Mouelle Kombi, prononcés lors de la présentation officielle du la présentation du nouveau Directeur de la Recherche du CICIBA.

C’est que, a-t-il noté, son cursus universitaire l’y a préparé : docteur d’Etat en Sociologie du langage (Professeur titulaire des universités), nanti d’une expérience éprouvée, avec une carrière de plus de trente ans dans la recherche scientifique et l’enseignement supérieur. Un hommage appuyé a donc été rendu au Président Paul Biya, sans lequel ni le prodige, ni la merveille ne se seraient accomplis.

C’est en somme un immense témoignage de gratitude au regard de son inlassable action pour le renforcement de la présence du Cameroun dans les organisations internationales, pour son occupation rationnelle du terrain diplomatique et pour le rayonnement international de son pays.

Le Ministre des Arts et de la Culture a rappelé les missions dévolues au Pr Bitjaa Kody. Le périmètre de celles-ci couvre des disciplines telles : l’archéologie, l’histoire, la muséographie, l’anthropologie la linguistique et les traditions orales, la médecine traditionnelle et pharmacopée, les animations et productions culturelles sur lesquelles le CICIBA fonde tous ses espoirs dans le cadre de sa relance et sa revitalisation. Tout en souhaitant plein succès dans ses nouvelles attributions, qui sont d’une importance stratégique, le Pr Narcisse Mouelle Kombi a indiqué que le Cameroun est fier et jaloux de son appartenance à des institutions internationales qui, comme l’UNESCO, le CERDOTOLA ou le CICIBA, œuvrent pour la préservation de la diversité des expressions culturelles et de la promotion du multiculturalisme.

 

Pour sa part, le Pr Manda Tchebwa, parlant d’une même voix, n’a pas tari d’éloges à l’endroit de celui qui est venu apporter un souffle de son dynamisme à la relance des activités de l’institution qu’il dirige. La nomination du Pr Bitjaa Kody vient ainsi combler une vacance de 23 ans à la direction de la recherche.

A cette occasion, le Directeur a exprimé toute la reconnaissance du CICIBA pour la pertinence du choix opéré par le président Paul Biya sur un scientifique camerounais suffisamment aguerri pour assumer une mission si exigeante au sein de la communauté bantu, mais aussi au ministre des Arts et de la Culture, pour son accompagnement déterminé, non seulement dans le long et tortueux processus de sa relance, mais aussi dans les méandres de sa revitalisation.

Le disant, il a relevé qu’en « tendant régulièrement les oreilles vers Yaoundé, nous avons toujours su capter avec une évidente lucidité les signaux d’encouragement et toute la bienveillance du Cameroun à l’égard du CICIBA jusque dans ses moments critiques de précarité ».

Rappelons que cet évènement a été organisé à Songmbenguè, terroir du distingué récipiendaire, en communion avec sa base sous le rythme de l’assiko et de bien d’autres exploits chorégraphiques de la région ouest du Cameroun. Et cela après avoir bénéficié des grâces du Seigneur à la faveur d’un culte œcuménique.  Un jour de grande solennité qui reste gravé dans la mémoire des Songmbenguéens.

 

 

 

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