Deux ans après avoir assisté à l’inauguration du nouveau siège du CICIBA

Le Pr CHARLES BINAM BIKOI, Secrétaire

Exécutif du CERDOTOLA, accueilli avec

ferveur par le Directeur Général du CICIBA

L’ami et partenaire exemplaire du CICIBA a franchi le seuil du CICIBA ce   2018, habité par sa générosité et son sens habituel de fraternité. Deux après avoir participé à l’inauguration du nouveau siège du Centre, il était de retour sur ce lieu qu’il qualifiait, ce jour-là, un certain 10 janvier 2017, de « phénix de la mythologie » revenu à la vie pour célébrer un nouveau départ.  Son discours, sismique, a frappé l’imagination de plus d’un, tant son style et son contenu portaient une sève phréatique de haute densité intellectuelle, lyrique qui plus est. Depuis, bien de choses ont changé. Le CICIBA, portée par une équipe très engagée, sous la conduite du Pr Antoine Manda Tchebwa, a redonné du lustre à l’image des civilisations bantu, redevenue un vrai centre d’intérêt pour notre sous-région.

 

 

 

C’est un Directeur général du CICIBA, tout heureux, qui a eu à accueillir un hôte si prestigieux dans une manière de retour d’assesseur. Cela après avoir bénéficié des mêmes faveurs, fraternelles, à Yaoundé, en marge des travaux de l’Atelier international tripartite ACALAN/CERDOTOLA/CICIBA qui viennent d’avoir lieu dans les locaux du CERDOTOLA, du 10 au 13 décembre 2018 (cf. https ://www.acalan.tv).

En décidant, ce jour, de rentre visite à son homologue du CICIBA, le Secrétaire Exécutif a mis à contribution son séjour de 48 heures à Libreville, en transit pour une autre destination, pour soutenir les efforts qu’accomplit son partenaire, le CICIBA, dans sa dynamique de redynamisation de ses activités. Les deux responsables ont eu à échanger des vues sur des questions d’intérêt commun, des projets à court et moyen termes, ainsi que sur la suite à donner aux engagements pris de commun accord avec leurs partenaires institutionnels communs, la CEEAC, LE SICADIA, le CELHTO-UA, L’ACALAN-UA, ces trois derniers mois précédant la fin de l’année 2018. Une manière de se projeter vers l’avenir avec une programmation plus idoine.

Un large consensus s’est dégagé quant à la gestion de leurs agendas respectifs face aux multiples sollicitations qui s’annoncent en 2019, tant du côté de Yaoundé que de Libreville. Pour le Pr Binam Bikoï, le bon développement de nos institutions dépend de ce que nous aurons fait avec des masses critiques de compétences dont regorge notre continent dans leur rapport à nos ambitions respectives. Il suffit de voir le nombre de concertations que nous venons de réaliser ensemble rien qu’au cours de cette année, soit en bilatéral, soit en multilatéral. Tout indique qu’un besoin de reconquête et réappropriation de nos traditions (via une interrogation plus instruite du Passé) procède d’une exigence de tous les instants.

Le temps a fini par donner raison au Pr Charles Binam Bikoi, lui qui dans  son plaidoyer du 10 janvier 2017, prononcé lors de l’inauguration du nouveau siège du CICIBA (qui résonne encore de toute son actualité) disait justement : « Le temps est venu de réinventer des idées à partir d’une connaissance scientifique du Passé – glorieux ou moins glorieux de l’Afrique, le temps est venu de renouveler celles des idées qui se seraient essoufflées à l’épreuve de la Durée, le temps est venu de donner des ailes à l’intelligence africaine. Voici le temps d’oser : oser penser, oser dire, oser diffuser son label, oser prendre l’initiative et faire dire sur la base de sa différence plongeant ses racines dans les valeurs immémoriales de son être au monde ; définir son agenda… ce fut et c’est toujours le rôle des institutions culturelles patrimoniales partout dans le monde. C’est en quoi ces institutions sont, partout dans le monde, les moteurs du développement vrai. Partant d’ici, puissent les institutions du continent bénéficier du soutien requis pour mieux éclairer la dynamique temporelle de la globalité dans laquelle les identités culturelles africaines suggèrent de nouvelles modalités d’expansion conquérante susceptibles d’actualiser un potentiel de transformations productives importantes et, à travers elles, la projection de dimensions paradigmatiques favorisant une transformation humain globale ».Entre des charges d’énergie, espoirs et espérances nés d’une même substance en un flux continu.

N’importe comment, le CICIBA et le CERDOTOLA ne sauraient faire exception à cet enjeu-là. Car autour des mêmes valeurs, les destins de ces deux institutions sont clairement liés. Aucune main, ni aucun effort ne pourraient être de trop. C’est avec un bonheur renouvelé que le CICIBA et le CERDOTOLA élaborent leurs synergies. Fiers de porter sur eux équerre, règle, tabliers, compas… et toutes marques prestigieuses de leurs essences spéciales et spécifiques, dans une fraternité exemplaire.

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